Dans la noix, rien ne se perd sauf le bruit que l'on fait en la cassant...
L'idée de la Confrérie de la Djaye est née en 1997. En 1998, nous étions 6 à y travailler. Aujourd'hui, nous sommes 27, réunis autour des mêmes objectifs: s'amuser, voir du monde et faire quelque chose de bien ensemble. IL Y EU D'ABORD LA NOIX L 'Ardenne est riche en culture gastronomique et sa nature n'est pas avare de trésors à valoriser. Il y a pourtant à Tellin un fruit particulier qui tient une place spéciale dans le cur de tous. Un fruit que les Tellinois ont adopté depuis de nombreuses années: La Noix. Un premier recensement nous a permis de déterminer le nombre de noyers présents uniquement sur le territoire du village de Tellin : 103 . Cette abondance de noix (il existe d'ailleurs à Tellin une Rue des Noyers) a toujours été exploitée par les habitants, essentiellement par la fabrication des vins et alcools de noix. Bien sûr, dans les temps anciens, il existait autant de recettes qu'il n'y avait de particuliers qui faisaient leurs propres boissons. Chacun avait "La" meilleure recette. La différence résidait le plus souvent dans des détails (quantité de sucre, nombre de noix à faire macérer, etc. ) T oujours est-il que durant la gloire "industrielle" de Tellin et de ses environs, au moment où la fabrication des cloches battait son plein, où les carrières de pierre de Tellin et de Resteigne débordaient d'activité, l'alcool de noix restait une des boissons favorites des ouvriers, et les nombreux cafés qui, à ce moment, existaient encore, le servaient généreusement. Cette tradition d'alcool de Noix était étroitement liée à un plat relativement typique de Tellin. Ce plat que l'on nomme les "Petêts de Tellin" est quelque peu tombé dans l'oubli, bien que quelques villageoises de souche perpétuent encore ce savoir-faire. Cuisiné à base de lard gras, de crème et de toutes petites pommes de terres rondes, il constitue à coup sûr une curiosité gastronomique locale et un délice pour tout amateur de bonne chair averti. V oilà comment, de fil en aiguille, nous avons trouvé les produits que nous souhaitions valoriser : La Djaye, une liqueur de noix et les Petêts de Tellin, un produit bien de chez nous VINT ENSUITE LA DRÔLE DIDÉE L 'entité communale Tellinoise est très active. Elle a la chance de pouvoir compter sur de nombreuses associations culturelles (Comités des Fêtes, Comités des Jeunes, Association des commerçants) et sportives (Football, Judo, Tennis, Volley-Ball, Mini-Foot) pour animer et rythmer la vie villageoise. Chaque village organise ainsi ses kermesses, son Grand-Feu, ses soirées. Les villages ayant ainsi leur vie propre, les habitants sont trop peu souvent amenés à se fréquenter et à se mélanger, bien que l'entente reste très cordiale. N ous trouvions qu'il manquait sans doute à Tellin une association qui permettrait à tous les habitants de la commune de se retrouver autour d'un objectif commun. Et c'est ainsi qu'est née l'idée de la Confrérie de la Djaye. Le principe de la Confrérie nous permet de présenter les produits dont nous avons parlé plus haut, dans un cadre bien spécifique. En résumé, voici ce que nous désirons avant tout réussir en lançant lidée de la Confrérie :- Permettre aux habitants des 4 villages de se regrouper autour d'un thème et de participer ensemble aux mêmes activités. Il était important pour nous que la porte de la Confrérie soit ouverte à tous les habitants de l'entité communale. Dans un cadre plus large encore, la Confrérie devrait permettre aux Tellinois (au sens large) expatriés vers d'autres contrées de revenir dans notre beau pays pour participer aux activités organisées.
- Et puis tout ce monde pourra se réunir et aller crier au monde entier que la vie à Tellin est belle et qu'elle vaut certainement la peine que l'on s'y arrête. Représenter son village, sa commune dans les manifestations locales, régionales voire nationales, avec un sens de la fête certain mais aussi et surtout avec l'espoir de donner aux personnes que nous rencontrerons l'envie de passer par notre village et d'y découvrir ses richesses naturelles, patrimoniales et humaines, voilà sans doute ce que sera notre défi